Pins, silhouettes 2018-2022

Depuis toujours, l’été, j’habite ce lieu où mes grands-parents, ma famille ont passé leurs étés. Sur le terrain, de grands pins se découpent entre la maison et le lac. Les pins, mémoire du lieu, deviennent fantômes et gardiens à la tombée du jour.

En ce temps d’incertitude, d’éco anxiété, l’image de l’arbre apparaît dans sa dialectique : fragilité et force, survivance et disparation.

Vues de l’exposition: Espace Produit Rien, Montréal Mars 2022

Dans la salle d’exposition, des pins forment une forêt d’esquisses et se multiplient en variantes de tailles et médiums divers.

Les pins instaurent une rencontre avec une autre temporalité, d’où émergent des figures disparues qui traversent le paysage. Elles s’immiscent dans des dessins et tableaux évoquant des photographies d’album altérées.